F.A.Q des Junior-Entreprises
ESCadrille Toulouse Junior Conseil est une Junior-Entreprise agée de 46 ans. Avec près de 17 membres, nous réalisons des études en conseil.
Qu’est ce qu’une Junior-Entreprise ?
Une Junior-Entreprise (J.E.) est une association étudiante de loi 1901, implantée dans un établissement d’éducation supérieure, et qui a pour but de mettre en application les enseignements reçus. Il s’agit d’une association qui fonctionne sur le modèle d’un cabinet de conseil professionnel et qui a donc pour objectif de répondre aux problématiques des différents acteurs de la vie économique (PME, entrepreneurs, collectivités, Grands Comptes…).
La Junior-Entreprises propose ses missions, moyennant rétribution, aux étudiants de l’école ou université à laquelle elle est rattachée. En parallèle, la Junior accompagne l’étudiant et s’occupe du processus étude c’est-à-dire la négociation, la gestion du projet et la mise en valeur des réalisations.
Pourquoi faire appel à une Junior-Entreprise ?
Vous souhaitez faire appel à une JE mais vous hésitez encore ? Voici 6 bonnes raisons de faire appel à nous.
- Qualité : le label “Junior-Entreprise” est une véritable marque contrôlée par un organe national. Chacune des Junior-Entreprises a donc un lourd cahier des charges, gage de qualité et d’efficacité, et qui est contrôlé tous les ans lors d’un audit. Certaines vont encore plus loin, comme ESCadrille, en passant des certifications comme l’ISO 9001 ! En plus de cela, chaque prestation proposée est liée aux enseignements d’une école d’enseignement supérieur (tel que TBS, Top 10 des école de commerce en France, Top 50 mondial). Ainsi faire appel à une JE c’est aussi bénéficier de tout le corps professoral et de la qualité académique de l’école.
- Innovation : parce qu’il s’agit d’associations étudiantes, vous bénéficiez d’un regard nouveau sur votre projet. A ESCadrille nous réalisons des veilles stratégiques sur des secteurs (aérospatial, robotique …) ou des thématiques nouvelles (data science, industrie 4.0 …) et proposons même une prestation en transformation digitale.
- Disponibilité et flexibilité : avec des équipes allant de 20 à 80 personnes, les JE ont les ressources pour se rendre disponibles pour leurs clients et à l’écoute de leurs problématiques. ESCadrille privilégie qui plus est la qualité, en attribuant un chargé d’étude différent pour chaque étude, de manière à ce que ce dernier soit dédié à 100% au commanditaire.
- Réseau : le mouvement regroupe près de 200 associations, une telle expansion qui permet de bénéficier de plusieurs domaines d’expertise en une seule étude par l’intermédiaire de sous-traitances inter-JE. L’atout supplémentaire d’ESCadrille se trouve à l’international, en possédant 7 partenaires exclusifs à travers toute l’Europe grâce au J7.
- Motivation : les JE ont pour seule ambition la plus-value pédagogique, c’est-à-dire le gain d’expérience et la mise à profit de leurs connaissances théoriques. Rappelons-le, ces associations sont à vocation économique, mais à but non lucratif, et le dynamisme dont les étudiants font preuve sont propres à ces dernières.
- Prix attractifs : considérer notre statut associatif et le fait que les études soient réalisées par des étudiants, les études sont proposées à des prix bien plus compétitifs que ceux proposés par des cabinets de conseil professionnels.
Qu’est ce que le Mouvement des Junior-Entreprises ?
L’initiative “Junior-Entreprise” est le plus grand mouvement étudiant de France. La première Junior-Entreprise est née en France, à l’ESSEC, en 1967. Avec les premières Junior-Entreprises issues de l’ESC Bordeaux (désormais Kedge Business School), ESC Amiens, ESC Montpellier (désormais Montpellier Business School), ESC Rouen (désormais Neoma Business School) et de CERAM (désormais Skema Nice) elle a créé, deux années plus tard, en 1969, la Confédération Nationale des Junior-Entreprises (CNJE) avec pour but de fédérer et favoriser le développement du mouvement. Le concept des Junior-Entreprises s’est largement diffusé dans le pays, et même au delà, notamment en Europe et en Amérique du Sud.
Le mouvement en chiffres*
- 200 structures en France
- 9,9 millions d’euros de CA
- 2 600 études réalisées par an
*Selon le rapport d’activité de la CNJE du mandat 2019-2020
Les Junior-Entreprises sont à ce jour très représentées dans les écoles d’ingénieurs (58% des structures pour 38% du chiffre d’affaires du mouvement en 2018) et dans les universités (20% des structures en 2019). Viennent ensuite les Junior-Entreprises des écoles de commerce, qui représentent 16% du mouvement qui compte tout de même pour 49% du chiffre d’affaires en 2019. Enfin, le mouvement s’efforçant de se diversifier, comptabilise également des Juniors dites “exotiques” (9%), à savoir les juniors d’autres établissements d’enseignement supérieur tels que des écoles d’art, d’architecture, des écoles de communication et de design, vétérinaire et bien d’autres.
Qu’est ce que la Confédération Nationale des Junior-Entreprises (CNJE) ?
La CNJE est l’organe qui, depuis 1969, accompagne et soutient le développement des Junior-Entreprises. Elle s’occupe notamment :
- De promouvoir le mouvement et la marque “Junior-Entreprise” : le vice-président externe ainsi que le pôle communication de la CNJE ont pour rôle d’accroître la notoriété de la JE, de développer des opportunités et nouer des partenariats avec des entreprises ;
- De veiller au respect du cadre légal : les Junior-Entreprises bénéficient d’un cadre légal réglementaire spécifique et protecteur. Tous les ans, le pôle audit de la CNJE se charge donc de former et sélectionner des Auditeur-Conseils qui réaliseront les campagnes d’audits. Ces dernières ont pour but de mettre en lumière les pistes d’amélioration et les actions dangereuses vis-à-vis des règles légales et de celles de la CNJE. C’est également l’occasion pour les Juniors de recevoir des conseils afin d’améliorer l’organisation de leur structure et développer leur activité ;
- D’accompagner les étudiants dans la création de Junior-Entreprises : la CNJE avec son pôle Intégration cherche à étendre le mouvement à un maximum d’écoles, en gérant l’intégration des structures “hors-mouvement” (ressemblant aux Junior-Entreprises mais ne possédant pas la marque), suit et accompagne les jeunes associations et organise les “Journées Création de Junior-Entreprises” ;
- De conseiller et former les Junior-Entreprises : mission du pôle Conseil, il s’agit de répondre aux problématiques des Juniors en termes de cadre légal. Ce pôle accompagne les structures, notamment lors des contrôles URSSAF, et fait de la veille légale et documentaire ;
- De récompenser les Junior-Entreprises dans le cadre de leur activité : chaque année plusieurs prix sont décernés lors d’événements organisés par la CNJE aux meilleurs juniors dans chaque catégorie. Ces prix sont remis, entre autres, par les partenaires premium du mouvement : BNP Paribas, Alten, EY et Engie.
L’équipe de la CNJE est renouvelée tous les ans et est composée d’anciens Junior-Entrepreneurs qui souhaitent continuer l’aventure. Le président actuel est Emilie PARIS (mandat 2021-2022) qui vient succéder à Alexandre LANG (mandat 2020-2021), Simon TONNAIRE (mandat 2019-2020) et Bastien NUSSBAUMER (mandat 2018-2019). Le président du mandat 2016-2017 était Romain TANGUY, ancien président d’ESCadrille (mandat 2015-2016) et désormais membre du Comité d’Orientation Stratégique (COS) de la CNJE.
Comment sont régies les Junior-Entreprises ?
Il existe quatre textes fondamentaux constituant la base du cadre légal de la Junior-Entreprise :
- Loi Waldeck-Rousseau du 1er Juillet 1901 : qui stipule les règles les plus primaires pour une association et sur lesquelles la CNJE se base pour élaborer la norme “Junior-Entreprise” et les règlements s’appliquant au mouvement.
« L’association est la convention par laquelle deux ou plusieurs personnes mettent en commun, d’une façon permanente, leurs connaissances ou leur activité dans un but autre que de partager des bénéfices. »
- La lettre de Bérégovoy (1984) : vient formaliser le cadre fiscal des JE. Les Juniors réalisant des prestations payantes, elles exercent alors une activité économique et réalisent des bénéfices. Dans ce cadre, elles doivent être assujetties à la TVA et posséder un numéro de TVA intracommunautaire délivré par le Centre des Impôts. Les rémunérations versées sont qualifiées d’honoraires et les J.E. doivent remplir la DAS2 (déclaration des honoraires supérieurs à 1 200€ net sur une année civile et des honoraires supérieurs à 1 200€ TTC).
- La lettre et l’arrêté ministériels de 1988 : qui fait suite aux procès de Mines Etudes et Projets (Junior-Entreprise des Mines de Saint-Etienne) avec les URSSAF. Ces textes viennent quant à eux préciser le cadre social des Juniors. Les Juniors doivent être implantées dans un établissement d’enseignement supérieur et les études réalisées à caractère pédagogique (et donc en conformité avec les enseignements dispensés dans l’établissement). Aussi, les étudiants doivent être affiliés au Régime de Sécurité Sociale Étudiante (RSSE). La Junior, immatriculée aux URSSAF, bénéficie aussi d’une assiette de cotisation spécifique pour les cotisations (hors AGS et chômage). L’unité de facturation est le “Jour Etude Homme”.
- La lettre de l’ACOSS (2007) : qui vient préciser qu’il est possible de réaliser des phases “sans plus-value pédagogique” à condition qu’elles soient indispensables à la réalisation d’une étude (par exemple l’administration de questionnaires pour une étude de la demande). La plus-value pédagogique est alors considérée au niveau du mouvement entier et non plus au niveau des Junior-Entreprises elles-mêmes.
La CNJE se base ensuite sur ces textes pour adapter les lois et les critères à la norme “Junior-Entreprise”. Enfin, les Juniors doivent respecter un code de déontologie, qui définit les règles fondamentales. Le respect de ce code est vérifié lors des audits annuels. Il s’articule en cinq points :
- 1. Les membres d’une Junior réalisent des prestations de service dans le but de mettre en application les enseignements dispensés dans leur établissement.
- 2. Les enseignements dispensés dans l’établissement permettent la réalisation d’un livrable tangible et de qualité.
- 3. Les administrateurs de la Junior assurent un accompagnement des consultants et des clients dans le cadre d’une mission qui garantit la bonne réalisation de celle-ci.
- 4. Les documents relatifs aux étudiants de l’école prenant part à une mission sont en règle.
- 5. La Junior respecte le taux d’ouverture afin de témoigner de la gestion désintéressée de l’association.
Comment fonctionne une Junior-Entreprise ?
Une Junior-Entreprise est une association entièrement gérée par des étudiants. Elles sont donc constituées d’un bureau (président, trésorier et secrétaire général au minimum) et de pôles composés de responsable(s) et de chargés de missions, et avec pour activité un domaine précis. Dans le cas de grosse structure, il arrive que la Junior-Entreprise salarie une personne, par exemple pour la gestion administrative. Chaque Junior-Entreprise a une manière différente de fonctionner : cela est lié à l’histoire de la Junior, à son environnement (notamment la maquette pédagogique de l’école dans laquelle la Junior est implantée), à ses ambitions…
Nous pouvons reprendre l’organisation d’ESCadrille en guise d’exemple. Nous sommes composés de 4 pôles fonctionnels (pôle commercial, pôle marketing, pôle audit & qualité et pôle trésorerie) en plus du bureau.
- L’équipe est composée d’étudiants en Licence 3 et en Master 1 issus exclusivement du Programme Grande Ecole (PGE) de TBS Education. Chaque année, l’équipe est renouvelée lors des recrutements en septembre/octobre, temps suivi par une période de formation intense qui s’étend jusqu’en janvier.
- Ensuite, les « enquêteurs » (administration des questionnaires) sont quant à eux recrutés parmi les étudiants de l’école.
- Enfin, les consultants, qui réalisent les phases d’analyse des études, sont des étudiants de TBS passant par un processus de recrutement et de formation.
Qui sont les partenaires des Junior-Entreprises ?
Plusieurs grandes entreprises accompagnent aujourd’hui les Junior-Entreprises et leurs Junior-Entrepreneurs dans leur activité et leur formation. On distingue les partenaires premium des partenaires business. La CNJE compte 4 partenaires premium :
- BNP Paribas, leader européen des services bancaires et financiers est l’une des banques les plus solides du monde selon Standard & Poor’s, elle est le partenaire le plus ancien puisqu’elle a rejoint les rangs de la CNJE en 2005.
Préside le jury du Prix d’Excellence, qui récompense la meilleure entreprise de France ;
Partenaire du Prix du Meilleur Accompagnement des Entrepreneurs.
- ALTEN, leader mondial de l’Ingénierie et du Conseil en Technologies, est le deuxième partenaire historique de la CNJE.
Préside le jury du Prix d’Excellence, qui récompense la meilleure entreprise de France ;
Partenaire du Prix de la Meilleure Étude en Ingénierie, qui récompense la meilleure approche de conseil en ingénierie ;
Partenaire du Prix de la Meilleure Approche Commerciale, qui récompense la meilleure démarche commerciale.
- EY, un des cabinets d’audit les importants au monde et membre du Big four, est devenu partenaire de la CNJE en 2014.
Préside le jury du Prix d’Excellence, qui récompense la meilleure entreprise de France ;
Partenaire du Prix de la Meilleure Étude en Conseil.
- ENGIE, troisième plus grand groupe mondial dans le secteur de l’énergie, est le 4ème partenaire de la CNJE.
Préside le jury du Prix d’Excellence, qui récompense la meilleure entreprise de France ;
Partenaire du Prix de l’Engagement.
Et un partenaire business, Saint-Gobain, entreprise française historique et riche d’une histoire de 350 ans, qui a décidé de s’impliquer auprès des Junior-Entreprises en 2016. Ce partenariat prend un nouveau tournant en 2020 et devient un «Partenariat Avenir».
Quels prix récompensent les Junior-Entreprises ?
Les prix sont délivrés par la CNJE et ses partenaires lors des Congrès Nationaux d’Hiver (en novembre) et Congrès Nationaux d’Été (en mai) et récompensent chacun des processus ou approches d’une Junior.
Prix présentés lors du Congrès National d’Hiver :
- Prix de la RSE (BNP Paribas)
- Prix de la meilleure Stratégie de Développement Commercial (ALTEN)
- Prix de la Meilleure Approche Commerciale (EY)
- Prix du Meilleur Projet à Impact Positif (ENGIE)
- Prix du Meilleur Accompagnement des Intervenants (Saint-Gobain)
Prix présentés lors du Congrès National d’Eté :
- Prix du Meilleur Espoir (BNP Paribas)
- Prix de la Meilleure Étude en Ingénierie (ALTEN)
- Prix de la Meilleure Étude en Conseil (EY)
- Prix du Meilleur Partenaire de l’Enseignement supérieur (ENGIE)
- Prix de la Meilleure Stratégie de Communication (Saint-Gobain)
Les épreuves sont généralement composées de la remise d’un dossier et ensuite d’un grand oral avant le congrès. Ces prix mettent en concurrence près de 200 structures au total.
Quelles sont les meilleures Junior-Entreprises ?
Tous les ans une liste des 30 meilleures Junior-Entreprises (la “L30”) est établie par la CNJE. Cette liste est établie à partir des audits-conseil annuels et regroupe donc alors les structures avec les processus les plus viables, solides et innovants.
- ESCadrille est membre de la liste des 30 tous les ans, depuis 2009
Les membres de cette liste peuvent ensuite présenter le Prix d’Excellence. La première épreuve étant la réalisation d’un rapport d’activité d’une quinzaine de pages dans lequel sont présentées les ambitions du mandat dernier, les résultats du mandat actuel et les perspectives d’avenir. Sur la base de ce rapport sont sélectionnées les 6 meilleures Junior-Entreprises (la “L6”) par les partenaires de la CNJE (BNP Paribas, Alten, EY, Engie).
La deuxième épreuve est ensuite “le diagnostic” : le jury du Prix d’Excellence se déplace dans les locaux de chaque Junior de la L6 pour la mettre à l’épreuve et évaluer la qualité de des processus et de des études. Sont ensuite sélectionnés 4 finalistes (la “L4”) qui iront passer un “Grand oral” à Paris. Cette dernière épreuve vise à départager les 4 derniers candidats et nommer un finaliste.
- ESCadrille, meilleure Junior-Entreprise en 2011 et 2015
- ESCadrille, meilleure Junior-Entreprise commerciale d’Europe en 2020 et 2021
- ESCadrille, Junior-Entreprise la plus engagée d’Europe 2021
- ESCadrille, meilleure Stratégie de Communication en 2021
Liste des gagnants du Prix d’excellence depuis 2010 :
- 2010: Junior Supélec Stratégie (Supélec)
- 2011 : ESCadrille Toulouse Junior Conseil (Toulouse BS)
- 2012 : Skema Conseil Lille (Skema BS)
- 2013 : Centrale Lille Projets (Ecole Centrale de Lille)
- 2014 : Junior Supélec Stratégie (Supélec)
- 2015 : ESCadrille Toulouse Junior Conseil (Toulouse BS)
- 2016 : ETIC INSA Technologies (INSA Lyon)
- 2017 : Junior Supélec Technologies (Supélec)
- 2018 : ENSAE Junior Etudes (ENSAE ParisTech)
- 2019 : ETIC INSA Technologies (INSA Lyon)
- 2020 : Dauphine Junior Consulting (Paris Dauphine-PSL)
- 2021 : Junior CentraleSupélec (CentraleSupélec)
- 2022 : Junior CentraleSupélec (CentraleSupélec)
Il existe aussi le Prix “J.E. of the Year”, décerné chaque année par la JEE (Junior Enterprises Europe) et mettant en concurrence chaque Junior-Entreprise d’Europe (à la différence du Prix d’Excellence, exclusif à la France). ESCadrille a remporté ce prix en 2016 et 2022, faisant d’elle la meilleure Junior-Entreprise d’Europe cette même année.
Pourquoi rejoindre une Junior-Entreprise ?
- Vivre une expérience professionnalisante : la Junior-Entreprise est, sans équivoque, le meilleur moyen de booster son CV dès son arrivée en école d’enseignement supérieur. Les étudiants ont la possibilité d’être formés par les associations (dont certaines capitalisent sur plusieurs décennies d’expertise, comme ESCadrille qui fêtait ses 40 ans en 2018), mais aussi par les partenaires du mouvement lors des différents congrès et dans le cadre de partenariat.
- Être au plus près des professionnels : les étudiants ont l’occasion de travailler pour des clients prestigieux (tels que Hermès, Zodiac Aerospace, CNES, GL Event… pour les Junior-Entrepreneurs d’ESCadrille) mais aussi des collectivités, des PME et des entrepreneurs souhaitant lancer leur projet.
- Aller plus loin dans les enseignements reçus en école : car les études donnent la possibilité de mettre en pratique les connaissances reçues avant même d’avoir effectué des stages ou d’être diplômé. Vous pouvez même aller au delà en recevant des formations sur des domaines spécifiques non enseignés dans l’école.
- Rejoindre un mouvement compétitif : à plusieurs reprises dans l’année, les JE ont l’opportunité, stimulante, de se confronter aux autres en présentant des prix. Il en existe au niveau national et international. C’est l’occasion aussi d’apprendre à “vendre” une structure, de pitcher devant des amphithéâtres remplis…
- Vivre une expérience associative unique : rejoindre une JE c’est rejoindre le 1er mouvement étudiant de France, participer à des événements et des congrès régionaux, nationaux et internationaux (et c’est donc aussi l’occasion de voyager !)
- Rejoindre une grande famille : que constitue l’association en elle même, mais aussi le réseau des anciens. Ainsi rejoindre ESCadrille c’est intégrer une famille composée de plus de 430 alumni encore très impliqués dans la Junior.
Comment créer une Junior-Entreprise ?
Avant de se lancer dans la création d’une Junior-Entreprise, vous devez vous assurer qu’aucune structure de ce type n’existe dans votre établissement d’éducation supérieur. Plusieurs structures fonctionnent de manière similaire et réalisent le même type de prestation : elles sont appelées structures “hors-mouvement”. La CNJE, dans le cadre de sa stratégie 2020, vise notamment à les intégrer au mouvement, afin qu’elles bénéficient du statut avantageux de “Junior-Entreprise”.
Il convient de se rapprocher du pôle “Intégration” de la CNJE afin de recevoir l’accompagnement adéquat (integration@cnje.org).
Il y a ensuite une série d’échelon à gravir qui est représentée par les différents types de structure existants : les Junior-Créations, les Junior-Initiatives et les Junior-Entreprises. Toutes ces structures sont des marques déposées à l’Institut National de la Propriété Intellectuelle (INPI) :
- Junior-Création : il s’agit de la marque qui regroupe toutes les structures nouvellement créées. Elles sont suivies par un chargé de mission du pôle Intégration de la CNJE qui va les accompagner dans leur évolution. Tous les 6 mois (à la passation et à mi-mandat) ces structures reçoivent une “Visite Qualité”, réalisée par un Auditeur-Conseil et qui va les conseiller sur leurs processus organisationnels et en trésorerie. Elles représentaient 25% du mouvement en 2018.
- Junior-Initiative : qui regroupe à la fois les Junior-Créations s’étant développés ou les Junior-Entreprises rétrogradées. Les Junior-Initiatives sont elles aussi suivies par un membre du pôle Intégration. Le passage de marque “Junior-Entreprise” se fait à 12 mois (soit une année pendant laquelle la Junior a été “Junior-Initiative”) ou 18 mois. Les Junior-Initiatives doivent assister aux Assemblées Générales des Présidents (un rassemblement de tous les Présidents des Junior-Entreprises de France qui a lieu cinq fois par an), sont auditées lors de la passation, et ont droit à une visite qualité à mi-mandat.
- Junior-Entreprise : dernier échelon, les Junior-Initiatives doivent réaliser un oral devant tous les présidents lors de l’Assemblée Générale des Présidents (AGP) afin d’obtenir cette marque en plus d’un audit complet de leurs processus. Cet audit a pour but de contrôler le respect des règles applicables aux Junior-Entreprises ainsi que de les conseiller dans leur activité. Les JE ne sont plus suivies par un membre du pôle Intégration, et obtiennent le droit de vote lors des AGP.
A la suite de chaque audit, une sanction est délivrée (allant de “Satisfaisant” à la “Radiation”). C’est la Commission des Marques composée de membres du bureau et du pôle audit de la CNJE qui attribue la sanction, après consultation des grilles et informations recueillies lors de l’audit par les auditeurs-conseil.
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